ExxonMobil prospecte en Méditerranée orientale !
La Turquie a averti, dimanche, que le forage mené par une société pétrolière américaine en Méditerranée orientale ne favorisait pas la stabilité régionale.
Les activités d’ExxonMobil près du sud de Chypre risquent de bouleverser le règlement du différend sur l’île et ses environs, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hami Aksoy, dans un communiqué.
La Turquie a toujours contesté les activités de forage unilatérales menées par l’administration chypriote grecque en Méditerranée orientale, en réaffirmant les droits des Chypriotes turcs sur les ressources de la région.
Réitérant la mise en garde d’Ankara à l’égard des entreprises participant aux activités de forage unilatérales de la partie grecque, Aksoy a ajouté que la Turquie poursuivrait la prospection sur son propre plateau continental ainsi que dans les zones autorisées par la République turque de Chypre-Nord.
L'île de Chypre est divisée en deux zones turque et grecque depuis un coup d'État militaire mené par les Chypriotes grecs et la mission de paix lancée par la Turquie en vue de la protection des Chypriotes turcs en 1974. Le statut de l'île reste en suspens en dépit d’une série de discussions qui ont repris en mai 2015.
L’armée britannique se prépare à réprimer des émeutes anti-Brexit
Selon le Sunday Times du 18 novembre 2018, l’armée britannique a été chargée de se préparer à maintenir l’ordre dans les grandes villes du Royaume-Uni aux côtés de la police.
Face à la rigidité de l’Union européenne, le Premier ministre Theresa May serait dans l’incapacité de trouver un accord avec Bruxelles.
L’Union européenne a rejeté la proposition britannique de se maintenir dans le Marché commun lorsque le Royaume-Uni aura quitté les obligations supranationales du Traité de Maastricht. Très inquiète d’un possible effet de contagion du Brexit, l’Union a menacé de réactiver la guerre de libération nationale d’Irlande du Nord, si le Royaume-Uni n’acceptait pas un accord dissuasif pour les autres États membres.
En cas d’échec des négociations, la bourgeoisie pro-Union européenne pourrait déclencher des émeutes.
Le mouvement des Gilets jaunes, une révolte des imbéciles ?
Plusieurs villes françaises, dont la capitale Paris, ont été le samedi 17 novembre 2018 la scène de manifestations d’envergure des Gilets jaunes qui ont bloqué au cours de la journée les routes et points stratégiques à travers tout le pays lors d’une mobilisation générale inédite contre la hausse du prix du carburant.
Une mobilisation comparée à Mai 68 par les médias mainstream et que Charles Saint-Prot, docteur en sciences politiques, voit comme une « révolte d’imbéciles » survoltés par les intrigues de l’Amérique et d’Israël, désireux de prendre leur revanche sur le général de Gaulle.
Dans son dernier ouvrage « Mai 68, la révolution des imbéciles » publié aux Éditions de Flore, il n’est guère tendre à l’égard de ce qu’il qualifie de « chamboulement abject, un mouvement littéralement antisocial conduisant à l’institution d’un individu abstrait livré à la domination du Marché mondialisé… ».
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